Notre conseil: demandez-vous si vous accepteriez de renoncer à votre droit au respect de la sphère privée et à quelles conditions.
Le droit à la sphère privée est un droit fondamental inscrit dans la Constitution. Cependant, à l’ère du numérique et de la mondialisation, le respect de ce droit est de plus en plus dur à garantir. Est-il par exemple permis de filmer en continu un lieu public, tel que la place de la gare ? Si oui, combien de temps les images enregistrées peuvent-elles être conservées ? Puis-je filmer avec mon téléphone une personne dans la rue sans son consentement ? Et qu’en est-il s’il s’agit d’une personne en train de commettre un délit ? Pour répondre à ces questions, il faut déterminer ce qui est prépondérant : la sécurité et l’ordre public ou le droit fondamental à la protection de la sphère privée ?
À l’avenir, comment faudra-t-il appréhender la question de la sphère privée ? D’après vous, quelle loi est appropriée dans ce domaine ?